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Racing Judo Club Havrais

Le dopage

 
 

*ECOUTE DOPAGE*
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La législation sur le dopage.
  I. Introduction et définition.
II. Produits dopants : effets recherchés et dangers.
III. Les procédés dopants.
IV. Les produits soumis à certaines restrictions.
V. Conclusion.
   
I. Introduction et définition.
   

Le sport tend à aller vers les limites physiques et mentales des sportifs. Repousser les limites comporte le risque de voir certains sportifs tomber dans la tricherie, d'aller à l'encontre des règles d'éthiques établies. Tout un chacun a le droit de consommer son petit café du matin alors que si le sportif en consomme trop, cela peut avoir une influence sur sa performance et s'apparenter à du dopage. Ce petit exemple met en relief l'ambiguïté de ce système entre des pratiques sociales bien encrées dans les mœurs et le dopage.
 
Le CIO définit le dopage comme "l'usage d'un artifice (substance ou méthode) potentiellement dangereux pour la santé des athlètes et / ou susceptible d'améliorer leur performance ou la présence dans l'organisme de l'athlète d'une substance ou la constatation de l'application d'une méthode figurant sur une liste annexe au code anti-dopage".
 
II. Produits dopants : effets recherchés et dangers.
 
 

Il existe cinq grandes classes de produits dopants :
 
   
Les stimulants (éphédrine, amphétamines, caféine, cocaïne, salbutamol, terbutaline).
 
   
Effets recherchés : ils accroissent l'attention, la confiance en soi, la compétitivité, l'agressivité et diminuent la sensation de fatigue.
 
   
Dangers : ils peuvent conduire à un épuisement total pouvant être fatal. Ils peuvent amener à un état de déprime conduisant à une probable dépendance et augmente la pression artérielle.
 
   
Les narcotiques (héroïne, méthadone, morphine).
 
   
Effets recherchés : ils diminuent la sensation de douleur et augmentent les capacités sensorielles.
 
   
Dangers : ils peuvent conduire à une dépression respiratoire et à une dépendance (tant sur le plan physique que psychologique).
 
   
Les anabolisants (nandrolone, testostérone).
 
   
Effets recherchés : ils participent à la synthèse des protéines, augmentent la force, la masse musculaire et l'agressivité.
 
   
Dangers : ils ont des effets néfastes sur le foie, la peau, le système cardio-vasculaire et endocrinien. Ils favorisent la croissance de tumeurs. Ils diminuent la taille des testicules et la spermatogenèse. Ils provoquent la masculinisation chez la femme et diminuent les menstruations. Cela peut entraîner une stérilisation chez les adolescentes.
 
   
Les diurétiques (canrénone, mannitol, mersalyl).
 
   
Effets recherchés : ils favorisent l'élimination des liquides dans les tissus. Ils permettent une diminution du poids et augmentent la dilution de l'urine.
 
   
Dangers : ils provoquent de graves troubles rénaux et cardiaques.
 
   
Les hormones (sont regroupées en 4 sous-classes).
   
     
La gonadotrophine chorionique humaine (hCG) et substances analogues.
 
   
Effets recherchés : elle permet la synthèse des protéines musculaires et augmente l'agressivité.
 
   
Dangers : elle provoque un dysfonctionnement de l'hypophyse (régulateur de l'activité hormonale), du diabète et l'obésité.
   
     
La corticotrophine (ACTH) et substances analogues.
 
   
Effets recherchés : elle augmente les actions anti-inflammatoires, l'euphorie et l'excitation.
 
   
Dangers : elle est cause d'insomnie et augmente l'agressivité.
     
L'hormone de croissance (hGH) et substances analogues.
 
   
Effets recherchés : elle permet l'augmentation de la masse musculaire et stimule la lipolyse (diminution de la masse grasse).
 
   
Dangers : plus de risques cardiomyopathiques, d'hypertension et de diabète.
Elle augmente les risques de maladie Creutzfeldt Jacob.
     
L'érythropoïétine (EPO).
 
   
Effets recherchés : elle augmente le taux (en %) de globules rouges dans le sang ce qui permet un transport accru d'oxygène dans les muscles.
 
   
Dangers : risques d'embolies et augmentation des risques cardiaques.
 
 
III. Les procédés dopants.
   
La transfusion sanguine.
 
 
Le but est d'injecter un sang beaucoup plus riche en globules rouges afin de fournir les muscles avec plus d'oxygène. Normalement ce type de procédé est utilisé en cas d'hémorragie dans la médecine traditionnelle. Les risques de rejets ou d'allergies sont réels ainsi que les risques de transmission de maladies (SIDA, hépatites virales).
   
  Les manipulations (pharmacologiques, chimiques ou physiques).
 
 
Elles consistent à modifier les échantillons d'urine prélevés lors de contrôles anti-dopage. Lors des derniers Jeux Olympiques par exemple, le lanceur de disques hongrois a voulu substituer ses urines lors d'un contrôle afin de placer dans l'éprouvette un échantillon négatif.
 
IV. Les produits soumis à certaines restrictions.
   

Certains produits sont soumis à des restrictions et sont réglementés par des taux limites.
 
Parmi ceux-ci, ont peut citer : le cannabis, l'alcool, les corticostéroïdes, les anesthésiques locaux et les bêtabloquants.
 
V. Conclusion.
   

Plutôt que de jouer le rôle du médecin à énumérer la liste des produits dopants, j'ai voulu mettre en relief les dangers liés à la prise de telles substances. Même s'il paraît facile de tomber dans le piège dés lors que les enjeux (financiers, médiatiques etc…) sont importants et mettent une pression insoutenable sur l'athlète, on peut s'apercevoir après lecture de ce chapitre des graves troubles qui guettent les "sportifs dopés". De tels risques devraient dissuader les athlètes, mais les enjeux évoqués les rendent sourds aux recommandations. Même des enjeux financiers exorbitants ne peuvent justifier cette inconscience collective.
   
 
La nouvelle discipline "reine" du sport est désormais la lutte contre le dopage, et c’est une bonne chose.
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